Il ne faut pas se voiler la face.
Nous vivons à une époque où les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, ont
envahis nos vies autant sur le plan personnel qu’éducationnel. Avec des
cellulaires intelligents, des tablettes électroniques et des ordinateurs
portables de plus en plus petits et légers, nous sommes constamment branchés
sur les réseaux sociaux, constamment en interaction avec les autres. Il n’est
donc pas étonnant que plusieurs se demandent s’il serait possible ou même
profitable, de les intégrer à notre enseignement.
Soyons honnêtes, la majorité des
gens utilise leurs appareils électroniques au travail, à l’école et à la
maison. Toutefois, il est pertinent de se demander s’il est vraiment possible
de les intégrer à l’enseignement de manière à motiver les élèves et improuver
leurs résultats scolaires. En tant qu’étudiante et future enseignante, l’intégration
des TIC, et donc des médias sociaux, est un sujet qui m’intéresse
particulièrement.
Évidemment, à ce jour, très peu
de recherches ont été conduites sur ce sujet. Cependant, j’ai trouvé une vidéo intéressante
résumant les résultats d’une recherche faite en 2010 à l’Université de Lock
Haven, en Pennsylvanie. Cette recherche a démontré que d’intégrer Twitter à l’enseignement
avait fait augmenter le niveau d’engagement des étudiants dans leurs études.
Cela a aussi permis à plusieurs étudiants provenant de différents groupes
sociaux ou culturels d’apprendre à se connaître et de créer des liens. L’étude
a aussi montré que les étudiants utilisant ce média social avaient tous vu
leurs notes augmenter.
Bref, il est clair que plusieurs
recherches à ce sujet vont émerger dans les années qui viennent, puisque les
nouvelles technologies sont de plus en plus présentes dans tous les aspects de
nos vies. Bien évidemment, il reste à savoir quelle est la manière la plus
adéquate d’intégrer les réseaux sociaux en classe afin de pouvoir les utiliser
à leur plein potentiel et ainsi, aider nos élèves en nous assurant d’utiliser
tous les moyens possibles de la meilleure manière qui soit.
Aussi, bien que "Twitter" ait été utilisé dans cette
vidéo qu'avec des étudiants de niveau universitaire, ne pensez pas que ce
réseau social ne peut être intégré au primaire ou au secondaire! En effet,
personnellement, je ne pensais pas que c'était possible d'utiliser
"Twitter" avec de jeunes élèves. Toutefois, je suis tombée sur le
témoignage d'une enseignante de première année qui utilise "Twitter"
avec succès dans sa classe et c'est pourquoi j'ai décidé d'y regarder de plus
près. Je vous conseille très fortement d'aller jeter un coup d'oeil à son site que j'ai mis plus bas dans les références, c'est vraiment instructif et ça peut donner une bonne base pour intégrer "Twitter" en classe!
En
faisant de plus amples recherches, je suis tombée sur un site très intéressant
qui recense 159 "Twitclasses" francophones! Sur ce site, on y explique notamment
comment "twitter" et on peut également voir une carte du monde sur
laquelle sont placées les 159 "Twitclasses" recenser. On y donne
aussi les noms d'utilisateurs des enseignants des 159 "Twitclasses"
et leur compte de groupe-classe. On peut donc communiquer facilement avec eux!
Ce site propose aussi des rubriques fort intéressantes sur comment utiliser
"Twitter" en classe et sur ses nombreux avantages pédagogiques. Bref,
une vraie petite mine d'or de renseignements pour tout enseignant voulant intégrer
les TIC à son enseignement, et ce, dès le primaire!
Références :
Bonjour Catherine,
RépondreSupprimerj'ai fais un blog exactement sur le même sujet que toi et j'ai trouvé cela très intéressant. Tout d'abord, les résultats de l'expérimentation sont très épatants et nous donne le goût d'intégrer "twitter" dans nos cours. Selon moi, pour les étudiants de niveau collégial et universitaire, il est vrai que cette méthode est pertinente puisqu'il s'agit du moyen de communication de la majorité d'entre eux. Aussi, "twitter" n'est pas comme facebook où on peut être facilement distrait, donc c'est un autre point positif. Bref, ceci est certainement quelque chose à essayer dans les écoles du Québec.
Merci,
Mélanie Silvestre