mardi 17 avril 2012

Les réseaux sociaux dans l’enseignement?


Il ne faut pas se voiler la face. Nous vivons à une époque où les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, ont envahis nos vies autant sur le plan personnel qu’éducationnel. Avec des cellulaires intelligents, des tablettes électroniques et des ordinateurs portables de plus en plus petits et légers, nous sommes constamment branchés sur les réseaux sociaux, constamment en interaction avec les autres. Il n’est donc pas étonnant que plusieurs se demandent s’il serait possible ou même profitable, de les intégrer à notre enseignement.

Soyons honnêtes, la majorité des gens utilise leurs appareils électroniques au travail, à l’école et à la maison. Toutefois, il est pertinent de se demander s’il est vraiment possible de les intégrer à l’enseignement de manière à motiver les élèves et improuver leurs résultats scolaires. En tant qu’étudiante et future enseignante, l’intégration des TIC, et donc des médias sociaux, est un sujet qui m’intéresse particulièrement.

Évidemment, à ce jour, très peu de recherches ont été conduites sur ce sujet. Cependant, j’ai trouvé une vidéo intéressante résumant les résultats d’une recherche faite en 2010 à l’Université de Lock Haven, en Pennsylvanie. Cette recherche a démontré que d’intégrer Twitter à l’enseignement avait fait augmenter le niveau d’engagement des étudiants dans leurs études. Cela a aussi permis à plusieurs étudiants provenant de différents groupes sociaux ou culturels d’apprendre à se connaître et de créer des liens. L’étude a aussi montré que les étudiants utilisant ce média social avaient tous vu leurs notes augmenter.





Bref, il est clair que plusieurs recherches à ce sujet vont émerger dans les années qui viennent, puisque les nouvelles technologies sont de plus en plus présentes dans tous les aspects de nos vies. Bien évidemment, il reste à savoir quelle est la manière la plus adéquate d’intégrer les réseaux sociaux en classe afin de pouvoir les utiliser à leur plein potentiel et ainsi, aider nos élèves en nous assurant d’utiliser tous les moyens possibles de la meilleure manière qui soit.


Aussi, bien que "Twitter" ait été utilisé dans cette vidéo qu'avec des étudiants de niveau universitaire, ne pensez pas que ce réseau social ne peut être intégré au primaire ou au secondaire! En effet, personnellement, je ne pensais pas que c'était possible d'utiliser "Twitter" avec de jeunes élèves. Toutefois, je suis tombée sur le témoignage d'une enseignante de première année qui utilise "Twitter" avec succès dans sa classe et c'est pourquoi j'ai décidé d'y regarder de plus près. Je vous conseille très fortement d'aller jeter un coup d'oeil à son site que j'ai mis plus bas dans les références, c'est vraiment instructif et ça peut donner une bonne base pour intégrer "Twitter" en classe!

En faisant de plus amples recherches, je suis tombée sur un site très intéressant qui recense 159 "Twitclasses" francophones! Sur ce site, on y explique notamment comment "twitter" et on peut également voir une carte du monde sur laquelle sont placées les 159 "Twitclasses" recenser. On y donne aussi les noms d'utilisateurs des enseignants des 159 "Twitclasses" et leur compte de groupe-classe. On peut donc communiquer facilement avec eux! Ce site propose aussi des rubriques fort intéressantes sur comment utiliser "Twitter" en classe et sur ses nombreux avantages pédagogiques. Bref, une vraie petite mine d'or de renseignements pour tout enseignant voulant intégrer les TIC à son enseignement, et ce, dès le primaire! 



Références :



1 commentaire:

  1. Bonjour Catherine,
    j'ai fais un blog exactement sur le même sujet que toi et j'ai trouvé cela très intéressant. Tout d'abord, les résultats de l'expérimentation sont très épatants et nous donne le goût d'intégrer "twitter" dans nos cours. Selon moi, pour les étudiants de niveau collégial et universitaire, il est vrai que cette méthode est pertinente puisqu'il s'agit du moyen de communication de la majorité d'entre eux. Aussi, "twitter" n'est pas comme facebook où on peut être facilement distrait, donc c'est un autre point positif. Bref, ceci est certainement quelque chose à essayer dans les écoles du Québec.

    Merci,
    Mélanie Silvestre

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