Ce blog contiendra des réflexions, des commentaires et différentes ressources que je partagerai avec vous dans le cadre d'un cours sur l'intégration des TIC en enseignement. Sentez-vous libre de commenter et de partager vos propres opinions!
Bonne lecture!
Apprendre à écrire est un outil intéressant pour les
enseignants de premier cycle. En effet, cet outil vous permet de générer n’importe
quel mot sous forme de pointillé. Par exemple, si vous voulez faire pratiquer la
calligraphie à vos élèves de première année sur les mots de la semaine, vous n’aurez
pas à faire tous les mots en pointillé à la main. Cet outil le fera pour vous.
En effet, il propose 3 types de police « pointillé ». Vous pouvez
voir plus haut l’exemple que j’ai fait avec le mot bonjour. Il propose même
quelques polices fantaisistes si vous désirez faire une pancarte pour une
activité ou des mots plus rigolos.
Acrostiche est encore une fois un outil amusant. Par
exemple, quand il vient le temps de faire des cartes de Noël, de fête des mères
ou des pères, les enfants ont tendance à vouloir faire des acrostiches, mais
sont parfois à court d’idées. Vous pouvez donc leur proposer cet outil qui
génère des acrostiches autant que fois que vous le voudrez et à partir de n’importe
quel nom ou mot de votre choix. Bien évidemment, rien n’est parfait. Il arrive
que le moteur présente plusieurs fois de suite la même qualité pour une
certaine lettre, mais c’est tout de même un petit outil à considérer lorsqu’on
manque d’inspiration.
Open ClipArt est un autre outil gratuit qui propose une
foule d’images que l’on peut utiliser à notre gré. En effet, peu de gens savent
que toutes les images qu’on retrouve sur le web ne sont pas libres de droits.
Par contre, ce site offre une grande diversité de logos et pictogrammes de
toutes sortes. C’est donc une ressource digne d’intérêt qu’on ne doit pas
hésiter à partager avec ses amis, collèges et élèves.
Il ne faut pas se voiler la face.
Nous vivons à une époque où les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, ont
envahis nos vies autant sur le plan personnel qu’éducationnel. Avec des
cellulaires intelligents, des tablettes électroniques et des ordinateurs
portables de plus en plus petits et légers, nous sommes constamment branchés
sur les réseaux sociaux, constamment en interaction avec les autres. Il n’est
donc pas étonnant que plusieurs se demandent s’il serait possible ou même
profitable, de les intégrer à notre enseignement.
Soyons honnêtes, la majorité des
gens utilise leurs appareils électroniques au travail, à l’école et à la
maison. Toutefois, il est pertinent de se demander s’il est vraiment possible
de les intégrer à l’enseignement de manière à motiver les élèves et improuver
leurs résultats scolaires. En tant qu’étudiante et future enseignante, l’intégration
des TIC, et donc des médias sociaux, est un sujet qui m’intéresse
particulièrement.
Évidemment, à ce jour, très peu
de recherches ont été conduites sur ce sujet. Cependant, j’ai trouvé une vidéo intéressante
résumant les résultats d’une recherche faite en 2010 à l’Université de Lock
Haven, en Pennsylvanie. Cette recherche a démontré que d’intégrer Twitter à l’enseignement
avait fait augmenter le niveau d’engagement des étudiants dans leurs études.
Cela a aussi permis à plusieurs étudiants provenant de différents groupes
sociaux ou culturels d’apprendre à se connaître et de créer des liens. L’étude
a aussi montré que les étudiants utilisant ce média social avaient tous vu
leurs notes augmenter.
Bref, il est clair que plusieurs
recherches à ce sujet vont émerger dans les années qui viennent, puisque les
nouvelles technologies sont de plus en plus présentes dans tous les aspects de
nos vies. Bien évidemment, il reste à savoir quelle est la manière la plus
adéquate d’intégrer les réseaux sociaux en classe afin de pouvoir les utiliser
à leur plein potentiel et ainsi, aider nos élèves en nous assurant d’utiliser
tous les moyens possibles de la meilleure manière qui soit.
Aussi, bien que "Twitter" ait été utilisé dans cette
vidéo qu'avec des étudiants de niveau universitaire, ne pensez pas que ce
réseau social ne peut être intégré au primaire ou au secondaire! En effet,
personnellement, je ne pensais pas que c'était possible d'utiliser
"Twitter" avec de jeunes élèves. Toutefois, je suis tombée sur le
témoignage d'une enseignante de première année qui utilise "Twitter"
avec succès dans sa classe et c'est pourquoi j'ai décidé d'y regarder de plus
près. Je vous conseille très fortement d'aller jeter un coup d'oeil à son site que j'ai mis plus bas dans les références, c'est vraiment instructif et ça peut donner une bonne base pour intégrer "Twitter" en classe!
En
faisant de plus amples recherches, je suis tombée sur un site très intéressant
qui recense 159 "Twitclasses" francophones! Sur ce site, on y explique notamment
comment "twitter" et on peut également voir une carte du monde sur
laquelle sont placées les 159 "Twitclasses" recenser. On y donne
aussi les noms d'utilisateurs des enseignants des 159 "Twitclasses"
et leur compte de groupe-classe. On peut donc communiquer facilement avec eux!
Ce site propose aussi des rubriques fort intéressantes sur comment utiliser
"Twitter" en classe et sur ses nombreux avantages pédagogiques. Bref,
une vraie petite mine d'or de renseignements pour tout enseignant voulant intégrer
les TIC à son enseignement, et ce, dès le primaire!
Voici un article plus politique, plus social, plus argumentatif et
surement plus subjectif. À ceux qui liront, vous avez été averti!
Rien n’est plus actuel que le débat qui fait rage, depuis quelques semaines déjà, sur la hausse des frais de
scolarité. Je ne suis pas là pour vous convaincre que la hausse est bien ou qu’elle
ne l’est pas. Je ne suis pas là pour partir une série d’argumentation ou une
guerre des chiffres. Je fais présentement ce billet parce qu’un blogue est un
outil formidable pour exposer son opinion sur des sujets divers et que le sujet
qui me préoccupe particulièrement ces jours-ci, c’est celui de la hausse des
frais de scolarité.
En toute honnêteté, quand l’idée
de grève générale a commencé à circuler, j’étais totalement contre. Et oui,
comme beaucoup de gens, j’ai commencé par me dire qu’il y avait d’autres moyens
qu’une grève, que j’avais une session de fou et que je ne pouvais pas me
permettre de prendre du retard, que de rallonger ma session ne me plaisait pas du tout, etc. Je me suis dit que c’était normal qu’on paye un peu plus pour avoir une meilleure éducation, pour faire notre part. Eh bien, je n’y étais pas du tout. Une amie m’a poussée à aller m’informer, lire des articles, regarder
des reportages, des vidéos et soudainement, mes arguments qui paraissaient si
importants et véridiques ne m’ont plus paru si justes…
Pourquoi parler de frais de scolarité dans un blogue sur l’intégration
des nouvelles technologies?
En tant qu’enseignant, notre rôle
n’est pas seulement de transmettre du contenu à nos élèves, de leur faire
apprendre des règles de grammaire et des tables de multiplication. Notre rôle va beaucoup plus loin, nous formons les citoyens de demain, des adultes qui étudieront,
voteront, payeront des taxes et des impôts. Notre vision de l’enseignement doit
être plus poussée, plus globale et moins concentrée sur une liste de savoirs à
faire apprendre par cœur. Pour pouvoir développer une ouverture d’esprit, un
sens du partage, un esprit critique chez nos élèves, il faut leur montrer
comment réfléchir, comment argumenter, sur quoi se fier pour construire leur
opinion.
Avant de se prononcer sur un sujet,
il faut s'informer sur cedit sujet. Il faut montrer à nos élèves qu’avant
de débattre avec quelqu’un, il faut avoir des arguments béton. Pour ce faire,
il faut connaître les points pour et les points contre. Il faut aller se
renseigner et il faut critiquer la source d’où proviennent les informations. Par
exemple, entre un citoyen qui écrit une lettre ouverte et un article écrit par
des chercheurs, un des deux textes a nécessairement plus de poids.
L’ère des technologies de l’information
Nous sommes à un moment de notre
histoire où tout le monde donne son opinion sur n’importe quel sujet avec des
arguments valables ou pas. Nous sommes dans une époque où l’information est à la
portée d’un clic de souris, où tout peut être vu, dit et entendu sur le Web.
Donc lorsqu’il est temps de se prononcer sur un sujet, de prendre un parti et
surtout de voter, on doit prendre notre part de responsabilité et s’informer.
Nous sommes à l'ère des technologies. De nos jours, les élèves, les étudiants et les adultes peuvent trouver s'informer sur tout et n'importe quoi grâce à Internet. En effet, la plupart des journaux ont leur propre site où l'on peut consulter les articles récents. Des sites comme YouTube nous permettent de voir des vidéos instructives, ou pas. Des sites de réseautages comme Twitter et Facebook nous gardent informés, car tout le monde y partage des vidéos, des articles, des événements qu'ils jugent importants.
La hausse des frais de scolarité ne fait pas exception. Tout le monde se renseigne grâce aux articles de journaux, aux vidéos, etc. On prend l'information où on la trouve. Par exemple, on voit un de nos amis Facebook qui partage une vidéo sur la hausse, on la regarde, on s'instruit et on partage. C'est la beauté de la technologie! Toutefois, il faut bien s'assurer de voir les sources de cesdits articles. Certains ont plus de poids que d'autres...
Pour ou contre la hausse : Aidez moi, je n’y comprends plus rien!
Si au tout début du billet je
vous avouais avoir été contre la grève, je vous ai aussi dit que mon opinion
avait peu à peu changée. Voici pourquoi…
En tant qu’enseignantes, nous
avons comme responsabilité d’aider nos élèves et de favoriser leur réussite
scolaire. En plus d’être enseignantes, nous avons choisi l’adaptation
scolaire, une branche où nous devons constamment travailler avec des élèves en
difficulté, très souvent avec des élèves de milieux défavorisés et bien
malheureusement avec des élèves qui veulent parfois tout abandonner… Si comme
enseignantes nous voulons favoriser la réussite scolaire, cela signifie que nous voulons aussi une égalité des chances ou du moins, une égalité d’accès à l’éducation,
ce qui est en contradiction complète avec une hausse des frais de scolarité.
Je suis d’accord avec le fait que tout le
monde doit faire sa juste part dans la société, que tout le monde doit payer.
Voilà pourquoi l’impôt progressif sur le revenu existe. Il s’agit d’imposer les
gens en fonction du salaire qu’ils font. Au-delà de cela, il y a d’innombrables
solutions qui permettraient d’aller chercher de l’argent ailleurs que dans les
poches des étudiants qui sont déjà endettés. Pourquoi ne pas aller voir comment
l’argent est géré au niveau de l’administration de notre université? Vous cherchez une autre solution? Allez revoir la 2e vidéo que j'ai mise un peu plus haut.
Rumeurs, préjugés, faux arguments...
Aux travailleurs qui disent que
les étudiants sont gâtés, qu’ils n’ont qu’à payer et à faire leur part pour la société je réponds : en quoi cela serait-il
juste? Si cesdits travailleurs ont eu droit à des études avec frais de scolarité
gelés (et moins de frais afférents, sinon aucun), qui sont-ils pour nous demander maintenant à nous de payer?
À ceux qui disent que les
étudiants se plaignent pour rien et qu’ils n’ont qu’à couper quelques bières par semaine,
vous saurez que tout le monde n’a pas les mêmes moyens. Ceux qui n’ont pas les
moyens de subir cette hausse, ceux qui sont déjà endettés, croyez-moi qu’ils
coupent où ils peuvent couper!
À ceux qui critiquent les
étudiants qui ont des iPhone ou qui portent des « Canada Goose », dites-vous
que même quand on a les moyens de payer pour nos études, ça ne signifie pas qu’on
ne peut pas se battre pour les autres, qu’on ne peut pas penser aux autres. C'est ça la solidarité! La
cause ici est plus grande que l’individu lui-même.
À ceux qui nous comparent avec les États-Unis et le reste du Canada je vous dis : Pourquoi se comparer aux pires ou aux moins bons? Pourquoi ne pas se comparer aux meilleurs ou du moins, à ceux qui font mieux que nous? À quoi ça sert de se comparer aux États-Unis où une instruction de qualité peut coûter jusqu'à 50 000$ de l'an, mais où l'accès aux études est réservé aux riches, où le taux de chômage est élevé et où l'endettement étudiant est si élevé? Pourquoi se comparer aux autres provinces canadiennes alors que même si leurs études coûtent plus cher qu'au Québec, ils ne paient presque aucune taxe et leur salaire annuel est de beaucoup plus élevé aux nôtres? Ça n'a pas de sens.
Réalisons enfin que nous ne sommes pas gâtés, nous sommes dans la moyenne des prix pour ce qui a trait aux frais de scolarité des pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique)
Quand on parle d’intégration
des TIC en enseignement, on peut faire référence à beaucoup de choses. Pour ma part,
j’adore essayer de trouver des sites éducatifs, des ressources pertinentes,
des programmes nouveaux et hors du commun. C’est donc en « surfant sur
le web » que je suis tombée sur quelque chose de fort intéressant :
JNavigue!
Qu’est-ce que JNavigue? D’où est-ce que ça vient?
JNavigue est un outil
interactif d’apprentissage du français par ordinateur. En fait, c’est ce qu’on
appelle une plateforme éducative. Ce programme peut notamment aider les enfants
qui ont de la difficulté à lire et à écrire, mais aussi les enfants allophones
tentant d’apprendre le français!
Ce
programme a vu le jour grâce à la doctorante Lina Sylvain, chercheuse pour
l’organisme à but non lucratif « La cour d’école ». Elle a réussi à mettre sur
pied ce fabuleux projet grâce aux efforts d'énormément de gens, mais aussi
grâce à la participation financière du Ministère du Développement économique,
de l'Innovation et de l'Exportation.
Qu’est-ce que ça veut dire JNavigue?
Métaphore des auteurs : « Je navigue sur la mer du savoir
infini, le web. Cette métaphore sur la navigation a le mérite de considérer
l’utilisateur capitaine de sa navigation. En fait, c’est lui seul qui navigue
sur les eaux du savoir collaborant et partageant ses découvertes avec d’autres
capitaines. Encore faut-il construire son bateau. » Finalité
de Jnavigue : «
Devenir capitaine de son bateau, apte à conduire sur les eaux du savoir et à
communiquer ses intérêts et découvertes. »
Comment
l’utiliser?
Cette plateforme éducative peut être utilisée par
tout le monde, puisqu’elle est téléchargeable gratuitement sur le site JNavigue!
À
quoi ça ressemble JNavigue?
JNavigue contient 6 îles. La
première permet à l’élève de construire son radeau qui l’amènera directement à
la 2e île et ainsi de suite. L’élève apprend donc à se servir de
l’ordinateur tout en apprenant l’alphabet et en travaillant différentes notions
de manière interactive et amusante. Si vous vous demandez si vos
élèves vont savoir se débrouiller avec ce programme, voici un vidéo d'une jeune
élève expliquant ce qu'est JNavigue et pourquoi elle aime ce programme.
Oui,
mais comment j’installe JNavigue? Les ordis et moi ça fait 3!
Ce qui est merveilleux, c’est
que toute la procédure est facile à réaliser grâce aux tutoriels. Sur le site
de JNavigue, tout est très bien explicité. De plus, c’est possible de télécharger
ce programme avec Mac/Linux/Windows. Vous n’avez donc qu’à suivre les étapes de téléchargement.
Petit tour guidé officiel de JNavigue...
En somme, j’ai
personnellement installé JNavigue sur mon ordinateur portable et j’ai essayé le
programme. C’est parce que j’ai trouvé ça vraiment intéressant que j’ai décidé
de le partager avec vous! Bonne chance!!
Tagxedo est un outil permettant
de créer des images en utilisant des mots. Ce programme n’est disponible qu’en anglais
tout en étant partiellement gratuit. Je dis « partiellement »,
puisque directement sur le site, il est possible de créer des logos et de les
faire imprimer sur les chandails, des tasses, des sacs, etc. Cependant, si vous
ne voulez que créer une image, c’est facile et gratuit. Ce programme met à votre
disposition une multitude de choix de forme, de couleurs et de polices d’écriture!
Un vrai petit bijou à utiliser, par exemple, pour donner un thème et rendre un
site internet original!
BrainPOP est un site internet
fabuleux, un outil dont on peut se servir dans plusieurs matières! En effet, ce
site internet touche à la fois les sciences, les technologies, la santé, les
sciences sociales, l’art et la musique, les mathématiques et l’anglais. Thomas
et Moby, les deux personnages du site, se font un devoir d’informer les jeunes. Ce site présente une multitude de
films éducatifs avec lesquels viennent des jeux-questionnaires et des
propositions d’expériences. En outre, ce site a été récompensé par de nombreux prix.
Finalement, en plus de tous les
vidéos variés et très intéressants, il y a une section sur le cyberharcèlement
contenant des vidéos explicatives sur le sujet ainsi que sur l’intimidation.
Il était une histoire est un site
merveilleux pour éveiller le désir de lire chez les jeunes enfants. En effet,
on peut s’inscrire gratuitement à ce site qui comporte une foule d’histoires,
contes et légendes, fables et poésies, comptines et chansons ainsi que des
documentaires et une section anglophone.
En cliquant sur une histoire, on
a la possibilité de la lire par nous même, de la lire avec une aide audio ou
simplement de l’écouter. Il est même possible de télécharger l’histoire en PDF
ou en MP3! Bref, un outil formidable pour
initier les jeunes à la lecture.
Est-ce que l’enseignement
par vidéo réinvente l’éducation? Pour ma part, je ne pense pas que cela
réinvente nécessairement l’éducation, mais ça permet clairement de
révolutionner notre modèle d’enseignement traditionnel. En bref, cela permet de faire entrer l’enseignement dans l’ère des nouvelles
technologies!
À la base, si quelqu’un
m’avait parlé d’une classe dans laquelle tous les élèves avaient leur
ordinateur portable et apprenaient individuellement, j’aurais probablement
trouvé cela un peu étrange et même assez froid. Je me serais dit que le lien
élève-enseignant devait probablement souffrir de ce type d’enseignement.
Toutefois, après avoir vu la présentation du concepteur Salman Khan sur
l’enseignement par vidéo, j’ai été totalement ébahie et charmée par le projet!
En tant qu’enseignante,
beaucoup de choses m’ont étonnée, plues et interpellée dans sa conférence. Voici
un résumé des points forts…
1)Une fois ces vidéos faites, plus besoin de
les recommencer. L’enseignante n’a donc pas, chaque année, à refaire sa
planification pour l’enseignement d’une notion, pour les exercices à faire,
etc. En effet, toutes les vidéos sont sur le site et peuvent être revues et réutilisées année
après année. On sauve donc beaucoup de temps en préparation, qu’on peut utiliser
à développer des projets spéciaux pour nos élèves.
Aussi, on économise au niveau de l’utilisation de papier, photocopies, etc.
Il y a donc moins de gaspillage de papier, ce qui est plus écologique.
2)L’enseignement par vidéo permet aussi aux
élèves d’arrêter la vidéo en faisant « pause », de revenir en
arrière, de réécouter certains passages et d’avancer à leur rythme. Cela
favorise leur autonomie et ça permet aussi aux élèves plus gênés de pouvoir
revenir sur la notion, réécouter certains passages et donc pouvoir
véritablement comprendre la notion. En effet, si un élève ne
comprend toujours pas après avoir vu la vidéo et discuté avec ses camarades,
il peut poser des questions à l’enseignante sans que cela interrompe le cours
et que tous les autres aient à attendre après lui pour continuer leurs
apprentissages.
3)Si à première vue on pense que l’enseignement
par vidéo, qui consiste à laisser chaque élève apprendre à son rythme devant
son ordinateur en classe, déshumanise la classe, on a totalement tord. Salman
Khan nous fait véritablement voir cela sous un autre jour. En effet, pour lui,
un enseignement déshumanisé revient à laisser un enseignant parler devant sa
classe pendant que ses 30 élèves ne font qu’écouter sans discuter. Vu sous cet angle, je suis entièrement daccord avec lui!
En effet, selon
monsieur Khan, la technologie a l’avantage de permettre d’humaniser la classe en
favorisant les échanges. En leur faisant regarder des tutoriels en classe, cela
permet à l’enseignant de se promener et d’aller questionner les élèves. De plus,
cela permet aux élèves de faire « pause » et d’interagir avec leurs camarades
sur la notion étudiée, de se poser des questions, de tester et d’utiliser les
stratégies qui leur conviennent pour apprendre. Il s’agit donc d’un projet prônant l’apprentissage
par autorégulation, puisque l’utilisation de
stratégies d’autorégulation par
les élèves leur permettent de planifier leurs apprentissages, de pouvoir
s’ajuster en cours de route, si besoin est, de contrôler ce qu’il réalise et
bien évidemment d’autoévaluer l’atteinte de leurs objectifs (Cartier,
2010 : 52). La notion d’autorégulation est donc fondamentale.
4)Un autre point fort important présenté par
Salman Khan à rapport aux lacunes que les élèves trainent avec eux tout au long
de leur cheminement scolaire. Selon M. Khan, lorsqu’on est en classe, on donne
des devoirs, des exercices et des cours à nos élèves, et par la suite, on leur
donne un examen pour vérifier leurs apprentissages. La plupart du temps, ils le
réussissent et on passe au prochain chapitre. Cependant, certains des élèves vont
passer l’examen à 70%, d’autres à 80%, à 90% ou 95%. Donc bien que l’élève qui a
eu 80% ait passé l’examen, il y a quand même 20% de réponses qu’il n’a pas réussies
et donc probablement certains concepts qu'il n'a pas compris. Toutefois, comme
on a un programme complet à enseigner et qu’on doit voir d’autres matières, on
laisse ces élèves avec quelques lacunes par rapport à certains savoirs ce qui risque de leur nuire dans leurs futurs apprentissages. En effet, ces petites lacunes seront peut-être la raison
pour laquelle ils ne comprendront pas un concept et échoueront un examen.
Au contraire,
les tutoriels et exercices vidéos peuvent permettre d'éviter ces situations. Comme les élèves doivent réussir 10 exercices de suite sur la même notion avant de passer à la notion suivante, ils seront plus à même de réussir l'examens et de trainer avec eux moins de lacunes! La devise de ce système d’apprentissage : Le faire autant que nécessaire, jusqu’à ce que ce soit totalement maitrisé. En effet, si le modèle traditionnel d’enseignement pénalise l’expérimentation et l’échec sans espérer la maîtrise totale de la notion, le système d’enseignement par vidéos et par exerciseurs encourage l’expérimentation et l’échec pour que l’élève finisse par maitriser totalement le savoir.
5)Avantage très signifiant, ce système
d’enseignement par vidéos et exerciseurs permet à l’enseignant d’avoir des
traces de ce que ces élèves font. En effet, l’enseignant a accès à une banque
de données et des graphiques très précis sur chacun de ses élèves par rapport à ce qu’ils font sur le site. L'enseignant
peut voir le nombre de temps que l’élève a passé dans chaque module et même sur
chaque problème. Il peut voir où l’élève a échoué, où il a regardé la vidéo
d’explication, etc. En outre, l’enseignant peut voir qui a compris le concept, puisque
lorsqu’un rectangle vert apparaît vis-à-vis de la notion cela signifie que l'élève a complété les exercices, lorsqu'un rectangle
bleu appraraît cela signifie que l’élève travaille encore sur cette notion et lorsqu'un rectangle
rouge apparaît cela signifie que l’élève est bloqué à cette notion.
6)Aussi, l’enseignant peut utiliser la différenciation
pédagogique afin de se concentrer sur les notions incomprises par certains
élèves en allant les voir directement et en les aidant d'une manière différente des autres. Par exemple, en faisant coopérer
un élève qui est en vert pour ce bloc d’enseignement avec un qui est en rouge. Il
faut garder en tête qu’une « différenciation pédagogique efficace aide
également les élèves à comprendre ce qu’ils doivent apprendre, à évaluer leurs
propres progrès, et à exprimer clairement leurs forces, leurs difficultés et
leurs intérêts liés à l’apprentissage. Le fait de commencer là où les élèves
sont rendus, d’offrir des choix significatifs et de créer des possibilités pour
les élèves afin qu’ils démontrent leurs intérêts et leurs habiletés permet de
renforcer leur motivation, leur confiance en soi et leur volonté d’assumer leur
responsabilité relativement à leur apprentissage. » (Ministère de l’éducation
de l’Alberta)
Finalement, au-delà des
avantages au niveau de l’autonomie, de l’autorégulation, de la différenciation
pédagogique et du respect de l’environnement, l’enseignement par vidéo peut
aussi être profitable aux adultes et aux enfants défavorisés des pays en voie
de développement. En effet, ce type d’enseignement gratuit peut aider les
adultes qui veulent faire un retour à l’école. Par exemple, d’anciens
décrocheurs qui sont trop gênés de retourner au secondaire, des analphabètes
trop humiliés de devoir revoir les notions du primaire, etc. De plus,
cela peut aider les enfants de pays plus pauvres qui ont dû abandonner l’école
pour subvenir aux besoins de leur famille. Effectivement, l’apprentissage par
vidéo peut se faire gratuitement et à n’importe quelle heure du jour ou de la
nuit. Ces enfants peuvent donc aussi avoir accès à l’éducation en apprenant à
leur rythme le soir ou pendant leurs moments de libre.
Je
suis tombée sur cette vidéo par hasard et j'ai eu une petite pensée pour tous
les élèves qui ont de la difficulté à l'école et qui finissent par croire
qu'ils ne pourront jamais rien faire de leur vie...
Il
faut se rendre compte que comme enseignante, nous avons un pouvoir infini sur
nos élèves. Le pouvoir de changer leur vie, de les aider à réaliser leur plein
potentiel, de les aider à découvrir leurs talents cachés.
Il faut prendre conscience de ce
pouvoir, l'utiliser et les aider à prendre les moyens nécessaires pour leur
permettre de devenir ce qu'ils veulent devenir. Il ne faut jamais oublier qu'au-delà
de toutes les notions scolaires que nous devons faire apprendre à nos élèves,
nous avons aussi un rôle primordial dans leur développement personnel. Nous
sommes celles qui peuvent influencer leur persévérance scolaire, leur
motivation, leur estime de soi...