Ce blog contiendra des réflexions, des commentaires et différentes ressources que je partagerai avec vous dans le cadre d'un cours sur l'intégration des TIC en enseignement. Sentez-vous libre de commenter et de partager vos propres opinions!
Bonne lecture!
À la recherche de
petits trésors... Lorsqu'on commence à faire de
la suppléance ou à enseigner, on est toujours à la recherche de nouvelles
activités. Pour ma part, j'ai beaucoup de difficulté à trouver des activités
intéressantes et diversifiées en sciences, en arts et en français.
Éclairs de sciences est un outil formidable proposant des
activités pour les jeunes du primaire. La section « Les activités »
est séparée selon les trois cycles du primaire. Dans chacun des cycles, il y a
trois onglets divisant les activités en trois sous-thèmes : univers
matériel, la terre et l’espace ainsi qu’univers vivant. Il y a donc possibilité
de télécharger les activités gratuitement.
Arts visuels école est un site gratuit proposant toutes
sortes d’idées ingénieuses pour faire des arts avec nos élèves. Si parfois les
activités ne sont pas très explicites, il y a toutefois plein de bonnes idées,
de conseils et de techniques suggérées. On y parle de la gouache, des
techniques en art, du matériel, des portraits, des travaux géométriques, etc. Ça
vaut vraiment la peine d’aller y faire un tour.
Les jardins de Vicky restent une source d’activités
géniales pour les enfants. Au-delà des activités proposées dans toutes les
matières, ce site propose aussi des évaluations, des ateliers, des outils de
planification, des ressources pour les suppléants et pour les orthopédagogues,
ainsi que de nombreuses affiches très intéressantes. Seul bémol, il s’agit d’un
site payant. Toutefois, l’abonnement n’est pas si cher compte tenu de tout ce
qui est disponible sur le site et du fait qu’on peut se mettre en groupe pour
payer l’abonnement. Comme j’y suis abonnée, je peux vous certifier que ce site
est à bien considérer!
Pour certain, ça
signifie emmagasiner une foule d’informations dans son cerveau. Pour d’autres, c’est
un processus de traitement de l’information, un processus individuel de
production et de construction mentale (Linard, 2001). Il y en a même pour qui
apprendre, c’est d’abord agir et interagir avec son environnement, son milieu
(Poteaux, 2003).
Pour ma part, apprendre
nécessite que l’on soit capable de critiquer ce que l’on voit, de remettre en
question ce qu’on nous raconte et de chercher à en connaître toujours plus. En
somme, c’est trouver des moyens de s’informer et de raisonner par soi-même. Je
pense donc que pour être capable d’apprendre, il faut apprendre à apprendre. Pour
permettre à nos élèves de devenir autonomes dans leur apprentissage, il faut
non seulement leur transmettre des connaissances, leur montrer à analyser et à réfléchir
sur ce qu’ils voient et entendent, mais surtout, à les intéresser à apprendre.
Apprendre en 2012
La vidéo « Pay
Attention » a eu pour effet de me faire réfléchir sur l’importance d’utiliser
les nouvelles technologies dans notre enseignement. J’ai notamment été impressionnée
par la documentation utilisée par l’auteur pour soutenir les propos de sa
vidéo. En effet, de nombreux chercheurs, livres et statistiques ont été cités tout
au long du court métrage pour nous sensibiliser à l’apprentissage en 2012. De
plus, la manière de présenter le sujet, soit en n’utilisant qu’une musique de
fond et en écrivant des phrases-chocs, a su capter mon attention et me faire
réfléchir sur le sujet…
Personnellement, je
prône l’utilisation des technologies par les enseignants et par les élèves, car
je suis une mordue d’ordinateurs. En effet, je pense que ce sont de formidables
outils qui permettent d’enseigner et d’apprendre d’une manière différente. Je
ne dis pas que l’on ne doit travailler qu’avec les nouvelles technologies, mais
il a été démontré que l’utilisation de TIC (technologies de l’information et de
la communication) dans les classes aiderait quant à la motivation des élèves et
pourrait même faire augmenter les résultats scolaires des élèves (Barrette,
2005). En outre, je pense qu’il ne faut pas se voiler la face. Si je me
considère dépendante des technologies, les jeunes auxquels nous allons
enseigner le seront encore plus. Il faut donc dès maintenant accepter que l’enseignement
que nous allons prodiguer ne pourra jamais être le même que celui que nous
avons reçu étant jeunes. De plus, on nous répète que pour qu’une situation d’apprentissage
soit vraiment signifiante pour nos élèves, elle doit se rapporter à sa réalité,
toucher ses intérêts (Durand et Chouinard, 2006). Quoi de plus signifiant pour
ces jeunes que l’utilisation de blogue, de sites internet ou de moteur de
recherche tel que Google?
Toutefois, bien que
beaucoup de bonnes choses aient été dites et proposées dans cette vidéo, je ne
crois pas que l’utilisation de téléphones cellulaires en classe soit une très
bonne idée. Comme adulte, je ne vois pas la pertinence, pour des enfants de 5 à
12 ans, de posséder un téléphone cellulaire. N’approuvant pas cela à la base,
il est certain que je ne les utiliserais pas dans mon enseignement. Ajoutons à
cela que tous les enfants de cet âge ne possèdent pas nécessairement un
cellulaire et quand intégrant cet instrument technologique en classe pour
certaines activités, il serait difficile d’en contrôler l’usage continuel par
la suite. En effet, comment leur faire comprendre qu’une journée leur téléphone
est un outil scolaire acceptable en classe et qu’une autre journée ce n’est qu’un
objet technologique dérangeant qui n’a pas sa place pendant l’enseignement?
Donc comme future enseignante au primaire, je n’utiliserais pas les cellulaires
en classe. Cependant, je ne suis pas contre l’idée de permettre aux élèves d’écouter
leur musique sur leur iPod pendant le travail personnel si cela les aide à se
concentrer davantage.
Finalement, un dernier
point que je voudrais amener par rapport à cette vidéo est relié à l’utilisation
des TIC par les enseignants. Il est facile de dire aux enseignants d’intégrer
les TIC à leur enseignement. Ce l’est encore plus de leur affirmer que leurs
élèves en bénéficieraient, seraient plus motivés et auraient de meilleurs
résultats. Cependant, tout le monde n’est pas aussi habile avec les nouvelles
technologies. Si beaucoup d’enseignants se débrouillent très bien, d’autres ont
plus de difficultés, moins d’intérêt ou même de connaissances sur les
possibilités que ces technologies amènent. Il est bien d’informer les gens en
leur montrant des statistiques sur les bienfaits des technologies dans l’enseignement,
mais il faut aussi être conscient que tout le monde n’est pas au même niveau
quand il s’agit de se débrouiller avec les blogues, les podcasts, la création
de site internet ou de programmes plus complexes. Donc avant de juger ceux qui
n’utilisent pas toutes les technologies qui sont à leur disposition, il faut se
demander si ces personnes ont été formées pour les utiliser, si on leur a expliqué
ce qu’ils pouvaient en faire et si quelqu’un leur a montré toutes les
possibilités que cela leur offre.
Bref, pour ma part, apprendre
en 2012 nécessite l’intégration des technologies de l’information et de la
communication, mais vous, qu'en pensez-vous?
Durand, M-J. et Chouinard, R. (2006).L’évaluation
des apprentissages : De la planification de la démarche à la communication
des résultats. Montréal : Édition Hurtubise.
Linard, M.(2001). « Concevoir des environnements pour apprendre :
l'activité humaine, cadre organisateur de l'interactivité technique »,
dans E. Delozanne et P. Jacoboni, « Interaction homme-machine pour la formation
et l'apprentissage humain », Sciences et techniques
éducatives,
vol. 8, n° 3-4, pp. 211-238.
Poteaux, N.(2003). « Centres
de langues et politiques linguistiques européennes : une synergie ? »,
dans ASP La revue du Geras, n° 41-42, 2003, pp.115-123.
Dans la vie, on croit savoir beaucoup de choses, on se pose énormément de
questions et on aimerait bien souvent en apprendre un peu plus sur plein de
choses! Il est donc intéressant, lorsqu'on commence un nouveau cours, de se
faire demander ce qu'on sait, ce qu'on se demande et ce qu'on aimerait
savoir...
C'est dans le cadre du cours PPA1114, un cours sur les technologies de
l'information et de la communication en adaptation scolaire, que nous avons
répondu à ces 3 questions...
Je sais que...
· Lorsqu'on
parle des TIC en adaptation scolaire, on fait référence à l’utilisation de la
technologie en classe. On fait donc référence à l'utilisation d'outils tels que
des ordinateurs, projecteurs, blogues, site web, programmes (comme Word,
Excel), etc.
· L’utilisation
d’ordinateurs ou de tout autre objet technologique amène les élèves à porter
plus d’attention et à avoir plus d’intérêt pour la matière enseignée. Leur
motivation en est donc décuplée.
Je me demande...
· Comment
intégrer les TIC différemment dépendamment des différents niveaux scolaires?
Par exemple, comment intégrer les TIC avec les élèves plus jeunes (préscolaire
et 1er cycle)?
· Comment
intégrer efficacement les TIC, et de manière originale, pour motiver les
élèves, car bien souvent, d'année en année, les enseignants utilisent les
ordinateurs de la même manière, pour le même type de projet. Par exemple, faire
une recherche sur des animaux, faire une recherche sur un événement historique,
chercher des images, etc.
J'aimerais connaître...
· J’aimerais
connaître de nouvelles ressources, de nouveaux médias qui intéresseraient les
élèves. Par exemple des sites éducatifs, des sites d’activités utilisant les
technologies, etc.
· J’aimerais
apprendre à utiliser un tableau blanc interactif, car je n'ai jamais eu la
possibilité de travailler avec cet outil, mais on me dit que c'est vraiment
formidable. J'aimerais donc avoir de petite base pour ne pas partir de zéro si
jamais j'arrive dans une classe qui a un TBI.