vendredi 27 janvier 2012

Découvertes...

À la recherche de petits trésors...


Lorsqu'on commence à faire de la suppléance ou à enseigner, on est toujours à la recherche de nouvelles activités. Pour ma part, j'ai beaucoup de difficulté à trouver des activités intéressantes et diversifiées en sciences, en arts et en français.


Éclairs de sciences est un outil formidable proposant des activités pour les jeunes du primaire. La section « Les activités » est séparée selon les trois cycles du primaire. Dans chacun des cycles, il y a trois onglets divisant les activités en trois sous-thèmes : univers matériel, la terre et l’espace ainsi qu’univers vivant. Il y a donc possibilité de télécharger les activités gratuitement.







Arts visuels école est un site gratuit proposant toutes sortes d’idées ingénieuses pour faire des arts avec nos élèves. Si parfois les activités ne sont pas très explicites, il y a toutefois plein de bonnes idées, de conseils et de techniques suggérées. On y parle de la gouache, des techniques en art, du matériel, des portraits, des travaux géométriques, etc. Ça vaut vraiment la peine d’aller y faire un tour.



Les jardins de Vicky restent une source d’activités géniales pour les enfants. Au-delà des activités proposées dans toutes les matières, ce site propose aussi des évaluations, des ateliers, des outils de planification, des ressources pour les suppléants et pour les orthopédagogues, ainsi que de nombreuses affiches très intéressantes. Seul bémol, il s’agit d’un site payant. Toutefois, l’abonnement n’est pas si cher compte tenu de tout ce qui est disponible sur le site et du fait qu’on peut se mettre en groupe pour payer l’abonnement. Comme j’y suis abonnée, je peux vous certifier que ce site est à bien considérer!



Bonne découverte...


jeudi 26 janvier 2012

Apprendre à Apprendre

Apprendre. Qu’est-ce que c’est apprendre? 
Pour certain, ça signifie emmagasiner une foule d’informations dans son cerveau. Pour d’autres, c’est un processus de traitement de l’information, un processus individuel de production et de construction mentale (Linard, 2001). Il y en a même pour qui apprendre, c’est d’abord agir et interagir avec son environnement, son milieu (Poteaux, 2003).
Pour ma part, apprendre nécessite que l’on soit capable de critiquer ce que l’on voit, de remettre en question ce qu’on nous raconte et de chercher à en connaître toujours plus. En somme, c’est trouver des moyens de s’informer et de raisonner par soi-même. Je pense donc que pour être capable d’apprendre, il faut apprendre à apprendre. Pour permettre à nos élèves de devenir autonomes dans leur apprentissage, il faut non seulement leur transmettre des connaissances, leur montrer à analyser et à réfléchir sur ce qu’ils voient et entendent, mais surtout, à les intéresser à apprendre.
Apprendre en 2012
La vidéo « Pay Attention » a eu pour effet de me faire réfléchir sur l’importance d’utiliser les nouvelles technologies dans notre enseignement. J’ai notamment été impressionnée par la documentation utilisée par l’auteur pour soutenir les propos de sa vidéo. En effet, de nombreux chercheurs, livres et statistiques ont été cités tout au long du court métrage pour nous sensibiliser à l’apprentissage en 2012. De plus, la manière de présenter le sujet, soit en n’utilisant qu’une musique de fond et en écrivant des phrases-chocs, a su capter mon attention et me faire réfléchir sur le sujet…
Personnellement, je prône l’utilisation des technologies par les enseignants et par les élèves, car je suis une mordue d’ordinateurs. En effet, je pense que ce sont de formidables outils qui permettent d’enseigner et d’apprendre d’une manière différente. Je ne dis pas que l’on ne doit travailler qu’avec les nouvelles technologies, mais il a été démontré que l’utilisation de TIC (technologies de l’information et de la communication) dans les classes aiderait quant à la motivation des élèves et pourrait même faire augmenter les résultats scolaires des élèves (Barrette, 2005). En outre, je pense qu’il ne faut pas se voiler la face. Si je me considère dépendante des technologies, les jeunes auxquels nous allons enseigner le seront encore plus. Il faut donc dès maintenant accepter que l’enseignement que nous allons prodiguer ne pourra jamais être le même que celui que nous avons reçu étant jeunes. De plus, on nous répète que pour qu’une situation d’apprentissage soit vraiment signifiante pour nos élèves, elle doit se rapporter à sa réalité, toucher ses intérêts (Durand et Chouinard, 2006). Quoi de plus signifiant pour ces jeunes que l’utilisation de blogue, de sites internet ou de moteur de recherche tel que Google?  
Toutefois, bien que beaucoup de bonnes choses aient été dites et proposées dans cette vidéo, je ne crois pas que l’utilisation de téléphones cellulaires en classe soit une très bonne idée. Comme adulte, je ne vois pas la pertinence, pour des enfants de 5 à 12 ans, de posséder un téléphone cellulaire. N’approuvant pas cela à la base, il est certain que je ne les utiliserais pas dans mon enseignement. Ajoutons à cela que tous les enfants de cet âge ne possèdent pas nécessairement un cellulaire et quand intégrant cet instrument technologique en classe pour certaines activités, il serait difficile d’en contrôler l’usage continuel par la suite. En effet, comment leur faire comprendre qu’une journée leur téléphone est un outil scolaire acceptable en classe et qu’une autre journée ce n’est qu’un objet technologique dérangeant qui n’a pas sa place pendant l’enseignement? Donc comme future enseignante au primaire, je n’utiliserais pas les cellulaires en classe. Cependant, je ne suis pas contre l’idée de permettre aux élèves d’écouter leur musique sur leur iPod pendant le travail personnel si cela les aide à se concentrer davantage.
Finalement, un dernier point que je voudrais amener par rapport à cette vidéo est relié à l’utilisation des TIC par les enseignants. Il est facile de dire aux enseignants d’intégrer les TIC à leur enseignement. Ce l’est encore plus de leur affirmer que leurs élèves en bénéficieraient, seraient plus motivés et auraient de meilleurs résultats. Cependant, tout le monde n’est pas aussi habile avec les nouvelles technologies. Si beaucoup d’enseignants se débrouillent très bien, d’autres ont plus de difficultés, moins d’intérêt ou même de connaissances sur les possibilités que ces technologies amènent. Il est bien d’informer les gens en leur montrant des statistiques sur les bienfaits des technologies dans l’enseignement, mais il faut aussi être conscient que tout le monde n’est pas au même niveau quand il s’agit de se débrouiller avec les blogues, les podcasts, la création de site internet ou de programmes plus complexes. Donc avant de juger ceux qui n’utilisent pas toutes les technologies qui sont à leur disposition, il faut se demander si ces personnes ont été formées pour les utiliser, si on leur a expliqué ce qu’ils pouvaient en faire et si quelqu’un leur a montré toutes les possibilités que cela leur offre.
Bref, pour ma part, apprendre en 2012 nécessite l’intégration des technologies de l’information et de la communication, mais vous, qu'en pensez-vous?

Vidéo « Pay Attention » : Apprendre en 2012


Sources :
Barette, C. « Vers une métasynthèse des impacts des TIC sur l’apprentissage », Bulletin Clic, no 57, mars 2005, [http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=1060]

Durand, M-J. et Chouinard, R. (2006).L’évaluation des apprentissages : De la planification de la démarche à la communication des résultats. Montréal : Édition Hurtubise.

Linard, M. (2001). « Concevoir des environnements pour apprendre : l'activité humaine, cadre organisateur de l'interactivité technique », dans E. Delozanne et P. Jacoboni, « Interaction homme-machine pour la formation et l'apprentissage humain », Sciences et techniques éducatives, vol. 8, n° 3-4, pp. 211-238.

Poteaux, N. (2003). « Centres de langues et politiques linguistiques européennes : une synergie ? », dans ASP La revue du Geras, n° 41-42, 2003, pp.115-123.

mercredi 25 janvier 2012

Je sais, je me demande, j’aimerais connaître...


Dans la vie, on croit savoir beaucoup de choses, on se pose énormément de questions et on aimerait bien souvent en apprendre un peu plus sur plein de choses! Il est donc intéressant, lorsqu'on commence un nouveau cours, de se faire demander ce qu'on sait, ce qu'on se demande et ce qu'on aimerait savoir...

C'est dans le cadre du cours PPA1114, un cours sur les technologies de l'information et de la communication en adaptation scolaire, que nous avons répondu à ces 3 questions...
 

Je sais que...

· Lorsqu'on parle des TIC en adaptation scolaire, on fait référence à l’utilisation de la technologie en classe. On fait donc référence à l'utilisation d'outils tels que des ordinateurs, projecteurs, blogues, site web, programmes (comme Word, Excel), etc.

· L’utilisation d’ordinateurs ou de tout autre objet technologique amène les élèves à porter plus d’attention et à avoir plus d’intérêt pour la matière enseignée. Leur motivation en est donc décuplée.


Je me demande...

· Comment intégrer les TIC différemment dépendamment des différents niveaux scolaires? Par exemple, comment intégrer les TIC avec les élèves plus jeunes (préscolaire et 1er cycle)?

· Comment intégrer efficacement les TIC, et de manière originale, pour motiver les élèves, car bien souvent, d'année en année, les enseignants utilisent les ordinateurs de la même manière, pour le même type de projet. Par exemple, faire une recherche sur des animaux, faire une recherche sur un événement historique, chercher des images, etc.


J'aimerais connaître...

· J’aimerais connaître de nouvelles ressources, de nouveaux médias qui intéresseraient les élèves. Par exemple des sites éducatifs, des sites d’activités utilisant les technologies, etc. 

· J’aimerais apprendre à utiliser un tableau blanc interactif, car je n'ai jamais eu la possibilité de travailler avec cet outil, mais on me dit que c'est vraiment formidable. J'aimerais donc avoir de petite base pour ne pas partir de zéro si jamais j'arrive dans une classe qui a un TBI.